vendredi 12 mars 2010

Poésie

Atelier du 11/03/10
Poésie classique : l’alexandrin
D’après « Le mot » de Victor Hugo.
Nous avons changé le titre en « L’acte » et avons écrit un poème en partante de la première phrase modifiée.
Première phrase de Victor Hugo :
« Brave gens, prenez garde aux choses que vous dites ! »


Brave gens prenez garde aux choses que vous faites !
Ce que l’on fait parfois, après on le regrette.
Sachez vivre vos jours sans nuire à vos voisins
Car les actes d’amours ont un plus doux parfum.

Il est des portes closes fermées trop rudement
Les ouvrir de nouveau est un enchantement
Le bonheur de la main tendue à son prochain
Fait sourire l’amitié tout au long du chemin

Donner sans retenue
Aimer à cœur perdu
Rend la vie bien plus chaude qu’un rayon de soleil
Avec le regard clair de celui qui a su
Traiter son ennemi et son amour pareil

Prenez votre bâton, marchez en pèlerin
Apportez réconfort au proche et au lointain
Soutenez la bonté inutile d’un geste
La gratitude rendue vous offrira le reste.

Dialogue – de théâtre ou de cinéma.

Atelier du 25/02/10

Penser à 1 personnage qui a un problème, plutôt d’autre « psychologique » (pas financier ni professionnel…)
Loïc est au bout du rouleau : il dort peu de peur que le cauchemar qui le hante ne revienne. Dans ce cauchemar, il a un accident de la route qui tue sa fiancée et le paralyse.
Piocher une carte Toltèque (cf . les 4 accords Toltèques de Don Miguel Ruiz) et écrire un dialogue dans lequel une personne lui apportera la solution telle que sur la carte choisie.

Loïc est assis devant une petite table et une tasse de café.
Anaïs prépare son petit-déjeuner, debout autour de lui.

- Loïc?
- hmmmm
- Tu es loin encore!... As-tu dormi?
- Comme d'habitude. Je me suis endormi tard et ma nuit a été très morcellée.
silence.
Anaïs est toujours debout dans le dos de Loïc.
- Loïc?
- hmmmm
- Cela fait des semaines maintenant que tu dors mal ou peu. Vas-tu me dire un jour ce qui se passe?
- Je ne sais pas.
- Tu ne sais pas si tu vas me le dire ou tu ne sais pas ce qui se passe?
silence
- je ne sais pas.
Anaïs se poste debout devant Loïc.
- Loïc? C'est dur ce que tu t'infliges, ce que tu nous inflige. Nous devons nous marier bientôt, puis partir pour notre voyage de noces... si la communication est déjà rompue dans quoi nous engageons nous?
- Tu as raison.
- J'ai raison? C'est tout ce que tu as à dire? Loïc! Donnes nous une chance. Parles-moi. Démêlons ensemble la situation. Disputons nous s'il le faut. Mais s'il te plait pas de silence entre nous.
- C'est un cauchemar.
Anaïs fait un pas en arrière.
- Quoi donc, Notre vie? Notre avenir?
- Non!... C'est un cauchemar qui m'empêche de dormir!
- C'est tout?
loïc fait tomber sa cuillère dans sa tasse de café. Surpris ou agacé, de toute évidence la réaction le choque.
Anaïs s'assied en face de lui et serre les mains de Loïc entre les siennes.
- Ne te méprend pas. Je ne dis pas que ça n'a pas d'importance... au contraire! Tu ne te souviens pas de la passion que j'ai toujours eue pour le décryptage des rêves? D'accord cela fait longtemps que je ne m'en suis pas occupée, mais j'ai surement des restes, et sinon on cherchera, au pire tu poseras la question à un professionnel!
- c'est trop dur. Tu va avoir peur.
- Loïc! C'est un rêve. Si le rêve te fait peur c'est souvent pour annoncer une chose heureuse.
loïc récupère ses mains et s'adosse à sa chaise.
- Tu te moques?
- S'il te plait! Pose le problème sur la table. Tu as dit le plus dur. Il ne te reste qu'à raconter ton rêve.... et tout ira mieux, il ne devrait plus venir.
Loïc se lève. Il fait le tour de la table. Fuyant le regard d'Anaïs. Il finit par s'arrêter face à l'évier et regarde au loin par la fenêtre.
- Tu meurs.
slience. Anaïs est impassible.
- Tu vois que ça te fait peur.
- Non non non! Je t'écoutes... dis m'en plus mais c'est un très bon début. Comment ça arrive?
Loïc se retourne, s'adosse à l'évier, les yeux pleins de larmes.
- Tu meurs par ma faute. Nous sommes en voytage de noces, dans le pickup loué pour traverser le Grand Canyon, une tempête de sable se lèveet je perds le contrôle de la voiture.
Loïc s'effondre sur la table, la tête dans les bras.
- Et quand je reprends connaissance je ne peux plus bouger mes jambes... et tu es morte à côté de moi. Ton sang mêlé de sable rouge engouffré par le pare-brise qui a éclaté.
Anaïs arbore un large sourire. Elle pose sa main gauche sur son ventre et de sa main gauche elle caresse les cheveux courts et soyeux de Loïc.
- Loïc! Il faut te réjouir.
Loïc lève la tête pour la regarder.
- Si je suis sûre de me souvenir d'une chose sur la signification des rêves, c'est que lorsqu'on rêve d'une mort une naissance s'annonce.
Elle lui caresse la joue.
- Loïc! Toutes ces semaines tu as eu peur de dormir alors que ton r^ve nous annonçait que j'étais enceinte. Je me suis rendue compte hier que j'ai deux semaines de retard...
Loïc fini sa tasse de café froid avec une grimace de dégoût. Il attrape à son tour les mains d'Anaïs dans ses grandes mains de pianiste.
- Et comme je conduisais la voiture... c'est moi le père... Et comme tu es enceinte... nous n'irons pas tout de suite en voyage de noce, nous ne louerons pas ce maudit pickup, nous ne roulerons pas dans la tempête.
D'un long baiser Anaïs le fit taire.

fondu enchainé sur une affiche d'agence de voyage.