dimanche 18 avril 2010

Exercices pour débloquer l’imaginaire et faire la nique à la page blanche #2

Atelier du 15/04/2010
Ecrire sans lever le bras, sans réfléchir

n°1:
Rien n’accroche à l’arbre joyeux et jaillissant. Les joueurs merveilleux écoutent la blanche torpeur des heureuses années. Elle avait appris la belle histoire de sa grande source et la fille de l’aurore pourtant ne venait jamais ouvrir le cœur des ombres de la pluie. La douce vie des arbres accrochée aux sources de l’amour d’antan et le passé gommé de rien non plus. Pourtant il fallait pouvoir se laisser guider à la quête des lourdes ardeurs tendues au sol de jade. Jaspe, joie et jardin les mots de sa vie, de son amour et la longue attente.
(NB : pendant l’écriture, ma tête a dit vouloir et ma main a écrit pouvoir)

n°2:
Accroché à la lune de la vie sourde et lourde de chaleur inégalée sa voix sombre et transporte les spasmes aigus du fond de la gorge râpeuse et dévoyée par la corde. Il peut avoir la longue liberté du voyage éternel le pauvre abandon de la pluie aigre de neige verte et lourde selon la peur du vide de sens et la langueur des océans bruts. La pluie et le soleil face à face avec soi-même et le stylo qui brunit la langue éparse du monde. Le libertin purifie sa liberté par le fil du rasoir pincé de lourde stupeur.

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