Le texte du 21/01 retravaillé pour être en rimes.
J'ai repris ou remanié certaines phrases, j'en ai créé de nouvelles... je pourrais durer longtemps sur un tel rythme de "ritournelle".
Si je parle de la vie elle ne sera qu'un temps
L'amour est un soupir qui parfois nous dévore
Si je parle de l'amour il se brise pourtant
Si je parle du temps c'est qu'il n'est pas encore.
S'il est aussi le vent qui sèche toute larme
Malgré l'esprit perdu de ceux qui ne sont plus
Qui nous mène en forêt et puis qui nous désarme
Si je parle d'un lieu c'est qu'il a disparu
Si les hommes s'agitent au détour de la vie
C'est la peur insidieuse de tomber dans l'oubli
Mais maquiller sa vie ne chang' pas notre sort
Si je parle d'un homme il sera bientôt mort
Le temps souffle l'espoir d'une nouvelle vie
Nous change, nous anime et parfois nous uni
La mort de nos amours se conjugue au vécu
Si je parle du temps c'est qu'il n'est déjà plus.
Le vrai blog de Violaine, celle qui aime l'art dans son ensemble, le théâtre et la littérature en particulier... celle que peu de monde connait et cela ne changera pas demain!
mardi 26 janvier 2010
samedi 23 janvier 2010
OULIPO - jeu avec R.Queneau v1
Atelier du 21/01/2010
D'après un extrait du poème "Les métaphores" tirés de Exercices de Style.
Intercaler 3 vers avant chaque vers du poète:
"Si je parle du temps c'est qu'il n'est pas encore
Si je parle d'un lieu c'est qu'il a disparu
Si je parle d'un homme il sera bientôt mort
Si je parle d'un temps c'est qu'il n'est déjà plus"
Vous allez voir que là encore j'ai pris une certaine liberté ... mais inconsciente (lien à la place de lieu).
cette version est celle en prose, je travaille actuellement sur une version en rimes.
Le temps est un soupir qui passe dans un souffle
Le souffle de la vie, de la mort, de l'amour
Si je parle de la vie, elle ne sera qu'un temps
Si je parle du temps c'est qu'il n'est pas encore
L'amour comme un guide nous pousse dans la vie
Nous change, nous anime et parfois nous uni
Mais aussi nous aliène dans le creux de la mort
Si je parle d'un lien c'est qu'il a disparu
Si les hommes s'agitent au détour de la vie
C'est la peur insidieuse de tomber dans l'oubli
Mais maquiller sa vie ne change pas notre sort
Si je parle d'un homme il sera bientôt mort
Le temps souffle l'espoir d'une nouvelle vie
Une vie mue par l'après et non le souvenir
La mort de nos amours se conjugue au passé
Si je parle du temps c'est qu'il n'est déjà plus.
D'après un extrait du poème "Les métaphores" tirés de Exercices de Style.
Intercaler 3 vers avant chaque vers du poète:
"Si je parle du temps c'est qu'il n'est pas encore
Si je parle d'un lieu c'est qu'il a disparu
Si je parle d'un homme il sera bientôt mort
Si je parle d'un temps c'est qu'il n'est déjà plus"
Vous allez voir que là encore j'ai pris une certaine liberté ... mais inconsciente (lien à la place de lieu).
cette version est celle en prose, je travaille actuellement sur une version en rimes.
Le temps est un soupir qui passe dans un souffle
Le souffle de la vie, de la mort, de l'amour
Si je parle de la vie, elle ne sera qu'un temps
Si je parle du temps c'est qu'il n'est pas encore
L'amour comme un guide nous pousse dans la vie
Nous change, nous anime et parfois nous uni
Mais aussi nous aliène dans le creux de la mort
Si je parle d'un lien c'est qu'il a disparu
Si les hommes s'agitent au détour de la vie
C'est la peur insidieuse de tomber dans l'oubli
Mais maquiller sa vie ne change pas notre sort
Si je parle d'un homme il sera bientôt mort
Le temps souffle l'espoir d'une nouvelle vie
Une vie mue par l'après et non le souvenir
La mort de nos amours se conjugue au passé
Si je parle du temps c'est qu'il n'est déjà plus.
OULIPO - La Redonde
Atelier du 21/01/2010
Contrainte Oulipienne
Redonde sur le rythme d'un extrait de "Le bel âge", poème de Jacques Jouet
"On ne sait son commencement
Que déjà passé le milieu
Qu'on voit se profiler la fin
Beaucoup plus proche du milieu
Qu'elle n'est du commencement"
(j'ai un peu détourné la contrainte : mon texte n'est pas poétique)
On sait depuis le commencement
Que la farine en son milieu
Se mèlera au sucre fin
Un oeuf blanc, jaune au milieu
Point de levure au commencement
Aucune recette par son milieu
Au risque d'en râter la fin
Il faut dès le commencement
Savoir où mènera la fin
Ne rien omettre du milieu
Si l'on veut savourer la finb
Soignons depuis le commencement
Et le gâteau en son milieu
Plus moelleux qu'au commencement
Car la cuisson arrive enfin!
Contrainte Oulipienne
Redonde sur le rythme d'un extrait de "Le bel âge", poème de Jacques Jouet
"On ne sait son commencement
Que déjà passé le milieu
Qu'on voit se profiler la fin
Beaucoup plus proche du milieu
Qu'elle n'est du commencement"
(j'ai un peu détourné la contrainte : mon texte n'est pas poétique)
On sait depuis le commencement
Que la farine en son milieu
Se mèlera au sucre fin
Un oeuf blanc, jaune au milieu
Point de levure au commencement
Aucune recette par son milieu
Au risque d'en râter la fin
Il faut dès le commencement
Savoir où mènera la fin
Ne rien omettre du milieu
Si l'on veut savourer la finb
Soignons depuis le commencement
Et le gâteau en son milieu
Plus moelleux qu'au commencement
Car la cuisson arrive enfin!
jeudi 21 janvier 2010
Dans le texte...
petit jeu d'écriture autour des expressions de la langue française.
Exercice proposé par Sabine La Tartine
sur le blog Mémé dans les orties
Quand on n’a pas de tête il faut avoir des jambes.
Quand on n’a pas de tête on ne peut pas porter le chapeau.
Quand on n’a pas de jambes, doit-on avoir une tête ?
Faut-il faire porter le chapeau à ses jambes quand on n’a pas de tête ?
Parce qu’avoir des jambes, n’empêche pas de porter le chapeau… mais sur la tête.
Et ne pas en avoir… de jambes… n’empêche pas non plus de porter le chapeau sur la tête !
Alors pourquoi faut-il avoir des jambes, quand on n’a pas de tête, si on ne peut quand même pas porter le chapeau ?
Ou sinon dans les mains ?
Les bras m’en tombent !
Portrait
Exercice proposé par Sabine La Tartine
sur le blog Mémé dans les orties
Écrire sur cette photo
Écrivain ou médecin.
Juge ou aventurier.
Présent dans les cœurs et dans les
mémoires
Héritage incontournable
Admiration et respect
Un front fier, un regard franc
Inaltérable
Et un jour, un déménagement
précipité.
Qu’est devenu cet oublié ?
Oublié ? Plutôt perdu.
Image égarée d’un aïeul aimé.
Retrouvé, exposé, empoussiéré
Destin subtile
Un jour des yeux s'y sont posés
Une nouvelle famille l'a abrité
Un coup de cœur, des plumes se rejoignent
Intriguées par le passé et la vie de ce bébé
Chacune les a réinventés.
sur le blog Mémé dans les orties
Écrire sur cette photo
Écrivain ou médecin.
Juge ou aventurier.
Présent dans les cœurs et dans les
mémoires
Héritage incontournable
Admiration et respect
Un front fier, un regard franc
Inaltérable
Et un jour, un déménagement
précipité.
Qu’est devenu cet oublié ?
Oublié ? Plutôt perdu.
Image égarée d’un aïeul aimé.
Retrouvé, exposé, empoussiéré
Destin subtile
Un jour des yeux s'y sont posés
Une nouvelle famille l'a abrité
Un coup de cœur, des plumes se rejoignent
Intriguées par le passé et la vie de ce bébé
Chacune les a réinventés.
dimanche 17 janvier 2010
Histoire d'un objet
Atelier du 14/01/2010
Après lecture d'extraits de Amin Maalouf «Le Rocher de Tanios»
et Régine Détambel «Graveurs d'enfance».
Partir d'un objet et l'inclure dans un texte pour lui donner un rôle dans l'histoire.
Elles sont multitude. De formes et de couleurs. De tailles et de prix. Elles changent avec les saisons, elles évoluent avec l'âge.
Pourtant chaque paire est unique. Chacun choisi la sienne avec précaution et des critères très personnels.
Pour l'enfant elle sera incassable, anti-rayure et à l'effigie de son héros du moment.
Pour l'adolescent, elle doit montrer son style, son appartenance à une époque, à un courant.
A l'âge adulte les expériences divergent. Il y a ceux qui ont grandi avec, pour lesquels c'est un élément du quotidien sans plus d'importance. Mais il y a ceux qui y viennent à force d'usure et qui doivent s'y habituer, ceux-là pour lesquels le premiers choix sera difficile car il faudra l'assumer, s'assumer soi-même en somme. Les uns les autres en feront un accessoire à part entière, un marqueur de leur personnalité voire de leur humeur.
Enfin pour les vieux... de véritables prothèses.. parfois plusieurs... d'utilités différents en fonction des moments et des occupations.
Chacun trouve ainsi ses raisons bien personnelles pour les choisir rouges ounoires, fines ou larges, rondes ou demi-lunes.
Puis chacun a aussi sa façon de vivre avec.
J'en ai vu qui les maintenaient en permanence sur le bout de leur nez, toujours disponibles, quitte à se tordre le cou par flemme de les remonter de quelques centimètres quand le besoin se fait sentir.
J'en ai vu qui pour la même raison les gardaient autour de leur cou, pendant à une chaine ou un cordon, une branche se mêlant immanquablement au col de la chemise ou au collier de perles.
Il m'est arrivé d'en voir qui les glissaient adroitement au sommet de leur crane pour tenir leurs cheveux, là encore, le risque de s'emmêler au moment de la séparation reste assez important.
Vous avez du en voir, qui ont l'air de ne pas en avoir, et qui les sortent discrètement de leur sac ou de leur sacoche, puis d'un étui protecteur, les gardent devant eux, cachées par leurs mains, puis les posent devant leurs yeux, dans une chorégraphie bien rodée destinée à rendre invisible la partenaire de cette danse.
Vous en avez connu, sans doute, qui en mâchonnent nerveusement les branches somme des ersatz de cigarettes ou de sucres d'orge, qui les nettoient compulsivement, qui les replacent en permanence au bon endroit bien qu'elles n'aient pas bougé d'un iota, qui en vérifient les pattes, les vis, la symétrie, puis les vis, puis les pattes....
Nous en connaissons tous qui les ont sous les yeux, sans la main, sur la tête, mais qui ne savent plus où ils les ont mises!
Nous en avons tous vu... et certains d'entre nous se seront reconnus.
Mais je crois quand même, que celles qui ont le plus grand succès, indémodables et inégalées, sont faites d'un flocon de sucre glace, d'une cuillère de confiture entre deux biscuits sablés.
Après lecture d'extraits de Amin Maalouf «Le Rocher de Tanios»
et Régine Détambel «Graveurs d'enfance».
Partir d'un objet et l'inclure dans un texte pour lui donner un rôle dans l'histoire.
Elles sont multitude. De formes et de couleurs. De tailles et de prix. Elles changent avec les saisons, elles évoluent avec l'âge.
Pourtant chaque paire est unique. Chacun choisi la sienne avec précaution et des critères très personnels.
Pour l'enfant elle sera incassable, anti-rayure et à l'effigie de son héros du moment.
Pour l'adolescent, elle doit montrer son style, son appartenance à une époque, à un courant.
A l'âge adulte les expériences divergent. Il y a ceux qui ont grandi avec, pour lesquels c'est un élément du quotidien sans plus d'importance. Mais il y a ceux qui y viennent à force d'usure et qui doivent s'y habituer, ceux-là pour lesquels le premiers choix sera difficile car il faudra l'assumer, s'assumer soi-même en somme. Les uns les autres en feront un accessoire à part entière, un marqueur de leur personnalité voire de leur humeur.
Enfin pour les vieux... de véritables prothèses.. parfois plusieurs... d'utilités différents en fonction des moments et des occupations.
Chacun trouve ainsi ses raisons bien personnelles pour les choisir rouges ounoires, fines ou larges, rondes ou demi-lunes.
Puis chacun a aussi sa façon de vivre avec.
J'en ai vu qui les maintenaient en permanence sur le bout de leur nez, toujours disponibles, quitte à se tordre le cou par flemme de les remonter de quelques centimètres quand le besoin se fait sentir.
J'en ai vu qui pour la même raison les gardaient autour de leur cou, pendant à une chaine ou un cordon, une branche se mêlant immanquablement au col de la chemise ou au collier de perles.
Il m'est arrivé d'en voir qui les glissaient adroitement au sommet de leur crane pour tenir leurs cheveux, là encore, le risque de s'emmêler au moment de la séparation reste assez important.
Vous avez du en voir, qui ont l'air de ne pas en avoir, et qui les sortent discrètement de leur sac ou de leur sacoche, puis d'un étui protecteur, les gardent devant eux, cachées par leurs mains, puis les posent devant leurs yeux, dans une chorégraphie bien rodée destinée à rendre invisible la partenaire de cette danse.
Vous en avez connu, sans doute, qui en mâchonnent nerveusement les branches somme des ersatz de cigarettes ou de sucres d'orge, qui les nettoient compulsivement, qui les replacent en permanence au bon endroit bien qu'elles n'aient pas bougé d'un iota, qui en vérifient les pattes, les vis, la symétrie, puis les vis, puis les pattes....
Nous en connaissons tous qui les ont sous les yeux, sans la main, sur la tête, mais qui ne savent plus où ils les ont mises!
Nous en avons tous vu... et certains d'entre nous se seront reconnus.
Mais je crois quand même, que celles qui ont le plus grand succès, indémodables et inégalées, sont faites d'un flocon de sucre glace, d'une cuillère de confiture entre deux biscuits sablés.
samedi 9 janvier 2010
Focalisation
Après lecture d'un passage de Lolita de Nabokov.
Vous vous trouvez dans un endroit, vous apercevez au loin un objet/une personne. Décrivez là de loin puis de plus en plus près.
J'étais venue là pour elle.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas visité le Musée Fabre, et cette exposition là je ne pouvais la manquer.
Mucha.
Mon coeur battait la chamade comme celui d'une amoureuse se préparatn à un rendez-vous galant.
Mais où était-elle?
Je savais en pénétrant dans la première salle qu'elle ne pouvait manquer la rencontre.
Comme une enfant gourmande, je m'apprêtais à déguster chaque miette de l'exposition... jusqu'à la cerise.
J'en fut bien inspirée car je découvris des œuvres magnifiques, gigantesques, des études, des esquisses, un artiste! L'art de Mucha! Ainsi il ne se résumait pas aux affiches de théâtre ou aux réclames pour des biscuits.
Un instant je cru me perdre dans le dédale de l'exposition. Que de salles. Que de murs. Que de tableaux.
Mais au détour d'une cloison, mon œil indiqua instantanément à mon cerveau impatient que l'objet de mon désir n'était plus très loin.
De mon point de vue, en pénétrant dans la salle dédiée à la complicité qui avait lié Mucha à la Divine, une immense cloche de verre abritait des tenues de scènes créées par l'artiste et masquait le fond de la pièce..
Sur les premiers murs à la portée de mon regard : "Sigismonda", "l'Aiglon"... partout Sarah Bernardt.
J'étais ébahie... c'était plus grand que dans les livres...
Quelques pas...
et elle...
"Enfin nous" - pensais-je, comme si l'affiche elle aussi m'attendait.
J'avais été sur ces traces jusqu'à Pragues, et la rencontre avait enfin lieu, elle était finalement là devant moi.
La Dame aux Camélias.
Je n'ai pas eu besoin d'en lire le titre pour la reconnaitre.
Je me suis rapprochée.
Je me suis postée en face d'elle, le plus loin possible pour la voir dans sa globalité, et mon esprit incrédule a lu, une lettre après l'autre.
L a D a m e a u x C a m é l i a s.
Sous les lettres, une chevelure abondante, une fleur mettent en valeur un visage fier.
La posture. Le visage. Magnifique.
Le visage encore. Mon regard a du mal à s'en détacher.
Un ou deux pas en avant.
Mémoriser chaque trait, chaque couleur.
Les courbes gracieuses, les doux enchevêtrements, les fleurs odorantes.
J'aurais pu rester ainsi bien longtemps, si une petite main ne s'était glissée dans la mienne et ne m'avait tiré vers sa petite hauteur pour me souffler... "Maman? C'est qui elle?" Et ses adorables billes bleu-mer fixaient avec admiration le même point que moi.
(vous croyez que c'est héréditaire la dame aux camélias?)
Vous vous trouvez dans un endroit, vous apercevez au loin un objet/une personne. Décrivez là de loin puis de plus en plus près.
J'étais venue là pour elle.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas visité le Musée Fabre, et cette exposition là je ne pouvais la manquer.
Mucha.
Mon coeur battait la chamade comme celui d'une amoureuse se préparatn à un rendez-vous galant.
Mais où était-elle?
Je savais en pénétrant dans la première salle qu'elle ne pouvait manquer la rencontre.
Comme une enfant gourmande, je m'apprêtais à déguster chaque miette de l'exposition... jusqu'à la cerise.
J'en fut bien inspirée car je découvris des œuvres magnifiques, gigantesques, des études, des esquisses, un artiste! L'art de Mucha! Ainsi il ne se résumait pas aux affiches de théâtre ou aux réclames pour des biscuits.
Un instant je cru me perdre dans le dédale de l'exposition. Que de salles. Que de murs. Que de tableaux.
Mais au détour d'une cloison, mon œil indiqua instantanément à mon cerveau impatient que l'objet de mon désir n'était plus très loin.
De mon point de vue, en pénétrant dans la salle dédiée à la complicité qui avait lié Mucha à la Divine, une immense cloche de verre abritait des tenues de scènes créées par l'artiste et masquait le fond de la pièce..
Sur les premiers murs à la portée de mon regard : "Sigismonda", "l'Aiglon"... partout Sarah Bernardt.
J'étais ébahie... c'était plus grand que dans les livres...
Quelques pas...
et elle...
"Enfin nous" - pensais-je, comme si l'affiche elle aussi m'attendait.
J'avais été sur ces traces jusqu'à Pragues, et la rencontre avait enfin lieu, elle était finalement là devant moi.
La Dame aux Camélias.
Je n'ai pas eu besoin d'en lire le titre pour la reconnaitre.
Je me suis rapprochée.
Je me suis postée en face d'elle, le plus loin possible pour la voir dans sa globalité, et mon esprit incrédule a lu, une lettre après l'autre.
L a D a m e a u x C a m é l i a s.
Sous les lettres, une chevelure abondante, une fleur mettent en valeur un visage fier.
La posture. Le visage. Magnifique.
Le visage encore. Mon regard a du mal à s'en détacher.
Un ou deux pas en avant.
Mémoriser chaque trait, chaque couleur.
Les courbes gracieuses, les doux enchevêtrements, les fleurs odorantes.
J'aurais pu rester ainsi bien longtemps, si une petite main ne s'était glissée dans la mienne et ne m'avait tiré vers sa petite hauteur pour me souffler... "Maman? C'est qui elle?" Et ses adorables billes bleu-mer fixaient avec admiration le même point que moi.
(vous croyez que c'est héréditaire la dame aux camélias?)
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